LEXIQUE
Revenus Fonciers
Revenus Fonciers : Les revenus fonciers en droit français désignent les gains tirés de la possession, de la location ou de la cession de biens immobiliers. Ces revenus sont régis par le Code général des impôts (CGI) et font partie de la catégorie des revenus fonciers, distincte des revenus mobiliers tels que les dividendes ou les intérêts.
Les sources de revenus fonciers comprennent principalement les loyers perçus par le propriétaire d’un bien immobilier loué (appartements, des maisons, des locaux commerciaux ou industriels, des terrains non bâtis,…). Ces loyers sont soumis à l’impôt sur le revenu après déduction des charges déductibles. Les charges déductibles comprennent les frais d’entretien, les réparations, les intérêts d’emprunt, les primes d’assurance et les taxes foncières. Les intérêts d’emprunt liés à l’acquisition, à la construction, à la réparation ou à l’amélioration du bien peuvent être déduits, ce qui constitue un avantage fiscal pour les propriétaires endettés.
En outre, les revenus fonciers incluent les gains provenant de la vente d’un bien immobilier, également appelés plus-values immobilières. Ces plus-values sont généralement imposables, mais des exonérations partielles ou totales peuvent s’appliquer dans certaines situations, notamment en cas de cession de la résidence principale ou après un certain délai de détention.
Les revenus fonciers comprennent aussi les gains perçus par un investissement dans des SCPI – Sociétés Civiles de Placement Immobiliers.
Il est essentiel de distinguer les revenus fonciers provenant de la location de biens meublés de ceux provenant de biens non meublés. Leurs fiscalités diffèrent. Les revenus issus de la location meublée relèvent du régime des bénéfices industriels et commerciaux (BIC), tandis que la location non meublée est soumise au régime des revenus fonciers.
Par ailleurs, la fiscalité des revenus fonciers peut être complexe, et différents régimes d’imposition s’appliquent en fonction de la nature du bien, de son utilisation et des choix du contribuable. Il existe notamment le régime microfoncier, qui permet une imposition simplifiée pour les revenus locatifs inférieurs à un certain seuil, et le régime réel, qui permet de déduire l’ensemble des charges réelles supportées par le propriétaire.
En conclusion, les revenus fonciers en droit français englobent les gains provenant de la location ou de la cession de biens immobiliers et sont soumis à une réglementation fiscale spécifique. Les propriétaires doivent être attentifs aux règles applicables et aux choix fiscaux qui s’offrent à eux pour optimiser leur situation financière.
Le Cabinet de Gestion de PCA Patrimoine parle de fiscalité dans...
Bien utiliser les niches fiscales
Afin d’encourager les investissements considérés comme bénéfiques pour la société ou l’économie de la France, l’Etat met en place des mesures fiscales vous permettant de réduire votre imposition.
Comment se calcule la fiscalité due par vos héritiers ?
Vous êtes marié ou pacsé et avez des enfants. Souhaitant organiser votre transmission pour que ce soit le moins onéreux possible, vous vous interrogez sur la fiscalité que chacun devra régler à votre décès ? Faisons le point par un exemple.
Imposition : quelle stratégie pour la réduire ?
La fin d’année approchant, c’est la bonne période pour se pencher sur le sujet de la défiscalisation. L’Etat met à disposition pléthores de dispositifs mais le ou lesquels choisir ? Pour réduire votre impôt à court terme, c’est-à-dire pour votre impôt sur le revenu de cette année, vous devez agir avant le 31 décembre, après, il sera trop tard.
Le prêt familial
L’un de vos proches a besoin d’une aide financière mais vous ne souhaitez pas effectuer une donation. Un prêt entre membres de la famille peut être une alternative.
Le PER et l’Impôt sur le Fortune Immobilière
Depuis 2018, l’Impôt Sur le Fortune – ISF est remplacé par le l’Impôt sur le Fortune Immobilière – IFI. L’assiette de taxation a ainsi été réduite aux biens et droits immobiliers détenus en direct, via une société Civile Immobilière – SCI ou via un produit financier (assurance-vie, PER, contrat de capitalisation…) au prorata de la fraction des unités de comptes investis dans des actifs immobiliers.
Optimisez votre plus-value de cession grâce au mécanisme de l’apport-cession
Le particulier qui cède (vente, apport, etc.) des titres d’entreprises pour un montant supérieur au prix auquel il les a acquis, réalise une plus-value imposable selon le régime des plus-values mobilières. Celle-ci est soumise au prélèvement forfaitaire unique (PFU) au taux de 12,8 % ou sur option, au barème progressif de l’impôt sur le revenu.